Le TFC s’offre un course poursuite victorieuse au Stadium

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En battant Reims (3-2), le TFC a enfin vaincu le signe indien à domicile. Toulouse, qui ne s’était plus imposé dans son enceinte depuis le 5 novembre face à Sochaux, a du se rebeller dans le deuxième acte pour venir à bout des Champenois.

 

Après avoir encaissé 2 pénalties en première période, on pensait que le syndrome Stadium allait à nouveau frapper. Pourtant, menés deux à zéro à la pause, les Toulousains se sont lancés dans une course-poursuite incroyable qui a fini en apothéose avec le chef d’œuvre de Ben Yedder dans les 5 dernières minutes. Un scénario qui a fait chavirer le public Toulousain, peu habitué à pareille fête. D’abord totalement débordée, la défense violette a craqué par deux fois avec Zébina et Sylla. Pour contrer le 3-5-2 de Casanova, les Rémois décidaient d’enfoncer le clou dans le dos des latéraux Toulousains pour les prendre de vitesse. Toujours en retard, les Toulousains commettaient trop des fautes et se créaient peu d’occasions. La rentrée de Tréjo en lieu et place de Didot a apporté de la précision sur les coups de pieds arrêtés et de la vitesse dans les transmissions. Toujours bien placé, Aurier reprenait de la tête un coup franc de l’Argentin et sonnait la révolte. Dans son sillage, Ben Basat se livrait corps et âmes pour ajuster sa tête plongeante face à Agassa. Revenus dans la course, Toulouse laissait le soin à Ben Yedder de clôturer le bal. Le goleador Toulousain a fait perdre la tête à Tacalfred en se livrant à une master class de râteau et de feintes de frappes avant de se décaler pour trouver le petit filet Rémois sur le fil.

 

Que de regrets…

Toulouse, 3ème meilleure équipe de la ligue 1 en déplacement, a quelque peu rétabli ses statistiques à domicile, mais quand on voit de quoi sont capables les violets, on ne peut avoir que des regrets sur cette saison. Cependant, l’incroyable scénario du match face à Reims ne peut pas faire totalement oublier que ces derniers sont souvent pétrifiés à domicile, et cela, depuis plusieurs saisons.

 

Pierre-Jean Gonzalez