Le TFC poursuit sa série de matchs nul face à Saint-Etienne

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Face à Saint-Etienne, le TFC signe un troisième match nul sur ses quatre dernières rencontres (0-0). Alors que la défense autour de Zébina respire la sérénité, devant, Braithwaite, Ben Yedder et les milieux offensifs, sont restés encore muets. Un déficit qu’il faudra combler avec la venue de Bastia mardi soir.

 

Pour sa première parade au stadium, Boucher a sécurisé sa défense centrale en s’imposant d’emblée dans les airs. Contrairement à sa première titularisation au vélodrome, le jeune gardien toulousain aura voulu mettre les choses au point à domicile. Une sérénité certainement insufflée par Zébina, revenu depuis quelques rencontres à son meilleur niveau au centre de la défense violette. Un retour plus en demi-teinte pour Spajic, qui a souffert face aux attaquants foréziennes emmenés par un Tabanou en verve dans son ancien jardin. Coté TFC, les meilleures actions avaient souvent pour dénominateur commun Tréjo, intenable et supérieur techniquement ce vendredi soir. Après s’être mis en valeur sur une demi-volée en première période, l’Argentin récidivait plus tard suite à un superbe enchainement aux 25 mètres obligeant Ruffier à sortir le grand jeu. Malheureusement, le milieu offensif toulousain n’est pas un pur buteur et ses bonnes intentions resteront, au final, stériles. Un cran au-dessus, le binôme Ben Yedder/Braithwaite s’est montré très remuant et complice, mais là aussi, les 2 compères ont manqué de précision dans le dernier geste. Dans un final tendu, Saint-Etienne a bénéficié d’une baisse de régime des violets pour partager les points et s’éviter de signer une nouvelle contre-performance face à des toulousains vainqueurs au match aller.

 

Bastia à point nommé

Après Montpellier, Guingamp, Monaco et Saint-Etienne, le TFC ne s’est plus imposé au stadium depuis le 30 novembre face à Sochaux. Un déficit à domicile qui plombe la saison des Toulousains plutôt dangereux à l’extérieur et peu à leur aise dans leur enceinte. La venue des corses mardi leur permettra de jouer une « extra ball » supplémentaire.

 

Pierre Jean Gonzalez