A Toulouse, Vincent Peillon pose le cadre de la scolarisation des moins de 3 ans

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Vincent Peillon a présenté son plan pour l’école ce jeudi aux toulousains. En France, 3000 postes seront créés pour la scolarisation des moins de trois ans et 7000 enseignants supplémentaires viendront renforcer les écoles primaires. Un plan  principalement dédié aux zones prioritaires.

 

A l’école Clément Falcucci de la Reynerie le ministre de l’éducation pose le cadre de la scolarisation des moins de 3 ans. « Çà se fera d’abord dans les quartiers en difficulté, là ou les parents ne peuvent pas toujours se payer une crèche » précise le ministre. Les enseignants, qui  ont rencontré  Vincent Peillon, ont évoqué les conditions de travail liées à la petite enfance. « Nous accueillons déjà ce public, nous observons très tôt des progrès  mais il faudrait qu’on passe plus de temps en formation et moins de temps en classe » soulève Maïa, maîtresse en section maternelle. « Nous mettons en place une formation des enseignants pour les petites sections et nous développons le projet appelé ‘plus de maîtres que d’écoles’ » précise Vincent Peillon. Des renforts  appréciés du coté de l’école Victor Hugo de Bagatelle avec les maîtres  surnuméraires. Ces enseignants supplémentaires appuient les projets éducatifs. Samia, maîtresse en primaire approuve. « Ça nous permet de diviser  les élèves en demi groupe pour faire de l’informatique ou de travailler avec les élèves en difficulté » explique l’enseignante.

 

Le temps de la réforme

Le ministre veut également  avancer sur la  délicate réforme du rythme scolaire. Pour ce dernier, « il faut donner du temps pour apprendre et pour enseigner ». « Nous sommes le seul pays avec 4 jours d’école par semaine » rappelle-t-il. Une réforme qui  devrait  se finaliser en 2014. « Ce que je souhaite, c’est qu’il y ait le plus possible d’écoles de la Haute-Garonne  qui passent à la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée de 2013. Ce sera plus facile pour les collectivités locales et pour les enfants » conclut-il.

 

Pierre Jean Gonzalez