Bac philo : « Je m’attendais à pire »

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Hier matin, les candidats du baccalauréat ont du se pencher sur leur copie pour répondre à la traditionnelle épreuve de philosophie. Deux sujets de dissertation et un commentaire de texte étaient proposés au choix à chaque élève de terminale.

 

« Le langage n’est-il qu’un outil ? », voilà ce à quoi ont du répondre ce lundi les élèves de terminale littéraire. La traditionnelle épreuve de philosophie ouvrait ce lundi le marathon du baccalauréat pour toutes les filières générales. « Je m’attendais à pire » explique Quentin, soulagé. « J’ai l’habitude des sujets abstraits, mais aujourd’hui, c’était compréhensible ». Les candidats de chaque filière avaient le choix entre deux dissertations et un commentaire de texte. « Tous les sujets étaient intéressants, mais j’ai choisi le commentaire qui était plus facile » raconte le jeune homme.

Victor, en terminale scientifique, était aussi satisfait de son travail. « Je n’avais pas du tout révisé la philosophie pour me concentrer sur les autres épreuves, mais ce matin, j’ai fait mon maximum » affirme-t-il. Pour eux, les examens ne font que commencer puisque les écrits s’enchaineront durant toute la semaine. Cette épreuve lançait donc le début des hostilités pour les candidats.

 

Des sujets sans surprise

Si les élèves semblent satisfaits du choix qui leur a été proposé pour cette épreuve, quand pensent les enseignants ?  « Je ne suis pas surprise par les sujets », explique Sylvie Sanchez Oliver.  « On avait étudié ces thématiques en cours. J’ai toute confiance en mes élèves » affirme-t-elle. Ce professeur de philosophie au lycée Sainte-Marie de Nevers livre quelques conseils pour une épreuve réussie. « Avec des connaissances claires et une écriture rigoureuse, les candidats avaient toutes leurs chances ». « Il fallait bien entendu étudier. » plaisante-t-elle, soulevant une évidence.

 

Article d’Emilie Coste