Travaux du tramway : l’A61 fermée la nuit pendant 1 an

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Toulouse à l’aéroport de Blagnac. Créé dans le but d’offrir une alternative à la paralysie du trafic automobile qui sévit dans ce secteur, ce nouveau tracé, relié à la ligne T1, devra notamment enjamber l’autoroute A621. C’est dans le cadre de la construction d’un viaduc qui surplombera bientôt cette voie rapide que d’importants travaux devraient en entraîner la fermeture de nuit.

 

D’une longueur de 68 mètres pour une largeur de 17 mètres, le viaduc, sur lequel seront également aménagées des pistes cyclables et piétonnes, représente un chantier colossal. Ce futur pont métallique de 500 tonnes où passera la ligne de tramway Envol constitue la colonne vertébrale du projet du même nom qui devrait aboutir d’ici fin 2014-début 2015 au plus tard. Pour mettre en place un tel chantier, les acteurs de ce projet ont décidé de faire fermer un tronçon de l’autoroute A621 dans le sens Blagnac-Toulouse. C’est de nuit, que les ouvriers se mettront à l’ouvrage pendant que le trafic sera interrompu. Une cinquantaine de nuits ainsi que des aménagements des deux côtés de la voie rapide en journée seront nécessaires à la réalisation de cette construction. Les travaux débutent ce mardi pour une durée d’environ un an.

 

« Pas à 2 ou 3 mois près… »

« Il me semble qu’on a des années de retard » affirme Joël Carreiras, président de la SMAT (Société de la Mobilisation de l’Agglomération Toulousaine), lorsqu’il évoque la date de mise en service de la ligne Envol. Prévue pour début 2015 au plus tard, cette ligne qui sera rebaptisée ligne T2 une fois inaugurée est l’aboutissement d’un long processus dont l’investissement général est estimé à 69 millions d’euros. « Cela aurait pu se faire plus tôt. On est plus à 2 ou 3 mois près ». Longue de 2,4 kilomètres, la ligne reliera en 18 minutes les Arènes à l’aéroport de Toulouse-Blagnac en desservant une zone d’activité regroupant 14 entreprises pour pas moins de 14 000 emplois. Un double intérêt donc, comme aime à le souligner Joël Carreiras.

 

Article de Sébastien Olla