SOGRID : « un réseau électrique intelligent » testé à Toulouse

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Un tout nouveau programme de développement du réseau électrique a été lancé ce jeudi à Toulouse. SOGRID se présente comme un projet innovant et majeur et à la pointe de la technologie. STMicroelectronics et ERDF se sont entourés d’un consortium de 10 partenaires industriels, PME et universitaires mener à bien ce projet.

 

Maintenir l’équilibre entre la production et la consommation, intégration sur le réseau des énergies renouvelables décentralisées, et possibilité pour le client de maîtriser sa consommation, voilà les promesses qui gravitent autour de SOGRID. Avec un budget de 27 millions d’euros, le consortium souhaite mettre en place un réseau interactif, qui communique. « Nous avons développé une puce nouvelle génération » explique Thierry Tingaud PDG de STMicroelectronics, « qui permet, en l’équipant aux compteurs électrique de constituer un réseau intelligent ». Ce « smart grids » permettrait notamment de détecter en temps réels les possibles pannes qui pourraient survenir tout en ayant la possibilité d’agir à distance. « Pour le moment, il n’existe aucun équivalent dans le monde » souligne Michèle Bellon, présidente du directoire d’ERDF, « ces expérimentations place la France en avance sur les autres pays » surenchérit François Moisan, directeur stratégie et recherche de l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie). Financé à hauteur de 12 millions par ce dernier il  a été accepté par l’Etat en 2012 pour faire partie du Programme des Investissement d’Avenir.

Toulouse sujette à l’expérimentation

Pendant un an, le projet sera testé auprès de 1000 clients toulousains d’ERDF pour évaluer la « pertinence technique, cerner le comportement des clients et expliquer la démarche aux consommateurs » soutient la présidente du directoire d’ERDF qui confie que « Toulouse n’a pas été choisie au hasard. C’est une ville très dynamique, un terrain fertile pour travailler ensemble ». Si rien ne change, c’est le quartier d’Empalot qui devrait être envahit de puces électroniques. Les 35 millions de compteurs français devraient être équipés pour 2020.

 

Article de Rémi Beaufils