Un lâcher de ballons pour sensibiliser à la maltraitance infantile

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Lâcher de ballons à l’occasion de la Journée Internationale de l’enfance. ( Crèche La marelle) Photo / CTIMercredi, à l’occasion de la Journée Internationale de l’enfance, la crèche « La marelle » a organisé un lâcher de ballons. Cette manifestation symbolique marque la reconduction du partenariat entre la crèche et l’association « Enfance et Partage ».

 

Une vingtaine de petits attendaient avec impatience qu’on lâche ces ballons multicolores. Bien que très jeunes, cela les sensibilise au quotidien d’autres enfants moins chanceux, à l’étranger comme en France. Cette manifestation ravit Dominique Balestracci, déléguée départementale d’Enfance et Partage selon qui « l’association a trop rarement la possibilité de travailler avec les petits ».

Depuis trente ans, l’association reconnue d’utilité publique exerce plusieurs missions. « Nous sommes à l’écoute d’informations préoccupantes et faisons de la prévention dans les établissements scolaires. Nous avons aussi notre propre avocate qui prodigue des conseils juridiques et notre psychologue qui soutient des enfants victimes de maltraitance. »

L’association envoie dès qu’elle le peut des bénévoles à Madagascar où le partenariat avec les crèches La marelle et Axa permet de scolariser 800 enfants. La plupart des bénévoles sont des grands-mères ou des mamans qui sont sollicitées aussi bien pour collecter des vêtements que pour ramasser et vendre du muget le 1er Mai.

Dominique Balestracci, elle, s’est engagée pour l’association il y a 28 ans alors qu’elle était jeune maman; « depuis la petite organisation a bien évolué. Nous avons même mis en place un numéro vert grâce auquel les voisins, parents ou même les enfants, témoins ou victimes peuvent nous alerter d’un problème de maltraitance de façon anonyme et gratuite ».

 

Le partenariat avec la marelle

Partenaire depuis 2 ans, la crèche a renouvellé son engagement auprès de l’association pour 3 ans. L’établissement sollicite par exemple les parents en leur proposant d’adhérer à hauteur de 1/2/5 Euros ou plus lors de l’inscription de leurs enfants. De plus, la structure reverse une partie de ses bénéfices à « Enfance et Partage » en fin d’année.

Françoise Castan, gérante de la Marelle et de ses filiales explique qu’elle s’est tournée vers cette association car elle a « une double démarche tournée à la fois vers Madagascar et vers le problème de ces enfants. » Ce qui représente peu ici permet de faire beaucoup là-bas. »

Anthony Vandaele