Congrès National de la FCPE : « la refondation de l’école est indispensable »

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Du 18 au 20 mai se tient Congrès National de la FCPE à l’espace Diagora de Labège. L’occasion notamment pour le syndicat de parents d’élèves de revenir sur l’impact de la nouvelle loi sur le fonctionnement de  l’école.

 

Plus de 32000. C’est le nombre d’adhérents FCPE dans la région Midi-Pyrénées. « Et 15 000  en Haute-Garonne » se targue Jean-Jacques Hazan, président de la FCPE Nationale. Et pour cause, la Haute-Garonne se place au 3ème rang des départements comptants le plus d’adhérents FCPE. Mais au-delà des chiffres, la question  porte sur la refondation de l’école. En effet, pour le syndicat, reformer le système éducatif est une priorité. « Il faut que l’éducation soit structurée au niveau régional » explique la direction de la FCPE. En effet, cette derrière veut souligner la place importante des territoires dans l’éducation. « Les collectivités territoires doivent avoir la possibilité de prendre part à des projets éducatifs ».

 

Le changement c’est maintenant…

Plusieurs éléments vont ainsi être modifiés par la fameuse réforme. En premier lieu, les notes. « Il faut revoir notre système de notes, trop dépréciatif. Cela crée une pression supplémentaire nuisible » explique Jean-Jacques Hazan. Lié à cela, la grande question du redoublement est à poser. « Il faut se demander, avant de  proposer cette solution, si cela profite à l’élève et envisager les conditions qui le rendrait efficace » souligne la direction de la FCPE. Et de rappeler « il faut créer un choc de compétitivité en rendant cette refondation effective ». La fédération des parents d’élèves veut également attirer l’attention sur des éléments liés au bien-être de l’élève. « Conditions de travail, cantine, code protecteur sont autant d’outils, qui, s’ils sont mis correctement en place, permettent la réussite de l’élève dans sa scolarité ».  Dans cette lutte pour mettre l’élève dans de bonnes dispositions, la FCPE, sans langue de bois avoue qu’« il faut mettre fin au fameux séparatisme social, facteur d’échec ».

 

Article de Nadia Hamdani