Idée qui tue : Cyril Hijar veut « développer l’entraide entre les Toulousains »

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Vendredi dernier, le concours « Et si l’idée qui tue, c’était la votre ? », organisé par quatre étudiantes en Master 2 Administration et Gestion de la Communication à l’université Toulouse Capitole, a pris fin lors d’une conférence de Nicolas Bordas. Ce dernier a remis le prix de l’idée qui tue à Cyril Hijar qui souhaite « développer l’entraide entre Toulousains ? »

 

« Le gagnant a été choisi à l’unanimité par Nicolas Bordas, le public et la Mairie de Toulouse qui lui a décerné son prix coup de cœur ». Maurane Boulanger, l’une des étudiantes à l’initiative du concours, se réjouit de cette victoire et l’explique. « Dans cette période de crise, les gens sont plus sensibles à la solidarité. Ce projet est en phase avec la situation actuelle mais aussi facile à mettre en place, réalisable ».

Un projet « réalisable ». C’était l’objectif premier de Cyril Hijar, 29 ans, ancien international de rugby en Espagne, aujourd’hui directeur adjoint d’une agence de communication et fondateur de chèque-immo.com, une start-up 100% toulousaine de bons de réduction dans l’immobilier. « L’idée, c’est la création d’une plateforme de « crowdhelping », d’entraide par la foule sur internet, explique le vainqueur du concours. J’ai besoin d’aide sur un projet, qu’il soit culturel, sportif, humanitaire ou plus personnel. Et peut-être qu’au bout de ma rue quelqu’un peut m’aider ! »

Dans la lignée des labels communautaires comme My Major Company ou des sites de financement collaboratif comme Kickstarter, « c’est un projet par les Toulousains et pour les Toulousains. Et, surtout, basé sur le volontariat », insiste Cyril Hijar.

Et maintenant ? « Je suis vraiment très content d’avoir gagné ce concours, affirme l’ancien rugbyman. Cependant, je n’ai pas l’ambition de porter ce projet moi-même. Une collectivité comme la Mairie de Toulouse pourrait prendre le leadership sur cette idée citoyenne… ». Quant aux organisatrices du concours : « s’il pouvait continuer l’an prochain, nous serions ravies de passer le flambeau… ».

 

Article de Joséphine Durand