Carnaval : une « rumeur graphique » s’empare de de Toulouse

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Fort de son succès lors de la réédition de 2012, le Carnaval de Toulouse reprendra possession de la ville rose le 5 avril prochain. Organisé par le COCU (Comité d’Organisation du Carnaval Unifié), il s’annonce encore plus spectaculaire que la version précédente. À vos déguisements !

 

Pas moins de 26 chars, tous aussi divers qu’originaux et 15 ensembles défilants, traverseront la ville en fanfare vendredi 5 avril. Le cortège partira à 19h30 des Allées Jean-Jaurès pour terminer sa course au niveau du Pont-Neuf. L’occasion idéale pour aller faire la fête ou simplement flâner et découvrir les nombreuses créations et animations de la soirée. Avant d’entamer pleinement les festivités, l’opération « Si on déguisait la ville ? » mettra Toulouse dans l’ambiance dès le samedi 30 mars. Au total, 17 installations seront disséminées le long du parcours. Habitants, associations, collectifs et artistes toulousains ont mis la main à la pâte sur le thème des confettis pour qu’une « rumeur graphique » s’empare de la ville rose, annonçant le Carnaval. Laurent Vildary, responsable de la communication au sein du COCU a tenu à préciser qu’ « une balade à vélo est  organisée par la Maison du Vélo pour découvrir les transformations dans l’après-midi ».

Le jour J, prévoyez vos déguisements et gardez les yeux bien écarquillés. « Beaucoup d’acteurs ont répondu présent cette année » souligne Vincent Gil, le coordinateur général. « On verra notamment le char de Tisséo, qui représentera une diligence tractée par des chevaux, transportant une navette spatiale en panne. Le festival Rio Loco aura aussi sa place dans le cortège ». Un grand nombre de petites mains se sont affairées à mettre en place ce Carnaval. « Environ 1 500 personnes se sont occupées des chars, et l’opération « Si on déguisait la ville ? » a regroupé 200 participants », assure Hamza Medkouri, chargé des relations avec les institutions. Concernant la météo, pas d’inquiétude, Laurent Vildary a assuré qu’il « ferait beau ».

 

Article de Rémi Beaufils