Samedi 9 mars, un rassemblement est organisé à 17h place du Capitole pour lutter contre la vivisection. L’occasion pour les défenseurs des animaux de faire entendre leur voix face à Harlan, le fournisseur leader mondial en animaux de laboratoire.
« No Harlan ». Le message est simple, efficace. L’ennemi tout désigné. Et le complice, Air France, montré du doigt et sommé de stopper les transports d’animaux destiné à la vivisection. « Air France est l’une des seules compagnies aériennes qui continue de jouer le jeu de Harlan » explique Camille Monol, bénévole au sein de l’association AnimalAmnestie. Pour montrer son opposition, les nombreuses associations et défenseurs des animaux britanniques vont organiser une marche silencieuse en direction de locaux du géant Harlan à Brighton. « Le rassemblement toulousain est une manière de soutenir cette action, outre-manche ». Il s’agira aussi de se rendre devant les locaux de l’agence Air France situé Boulevard de Strabourg. Et la Ville Rose n’est pas la seule à se montrer solidaire et militante. En effet, des rassemblements sont organisés dans près d’une quinzaine de villes en France. Des bougies seront ainsi allumées au quatre coins de l’Hexagone et des discours prononcés pour défendre les droits des animaux.
Actions contre le port de la fourrure ou pour prôner le véganisme, AnimalAmnestie défend la cause animale de multiples façons. « Pour la journée sans viande du 23 mars, nous proposerons aux Toulousains une dégustation de plats végétaliens ». L’association qui essaie de faire entendre sa voix, ne cache pourtant pas sa difficulté à attirer l’attention des hommes politiques. « L’intérêt des acteurs politiques pour la cause animale est toujours anecdotique » avoue Camille Monol. Et pour cause, la bénévole confie ne se souvenir que de l’attention, certes légère, de quelques élus d’Auxerre lors d’une action de l’association. « Difficile de prendre position quand autant d’enjeux financiers sont en question » ajoute Camille. A noter que le rassemblement de samedi sera l’occasion de signer une pétition à destination du Parlement Européen.
Article de Hamdani Nadia
