Toulouse ville étape pour les opposants à l’aéroport de Notre dame des Landes

326

Partie de Nice le 8 décembre, la marche des opposants au projet de l’aéroport de Notre Dame des Landes fait étape à Toulouse. Un parcours pour sensibiliser les citoyens à leur cause, retour prévu le 8 février dans la région nantaise.

 

Pour soutenir le noyau dur de 200 à 300 personnes basé en permanence à notre dame des landes, des sympathisants se donnent le relais en région. Jean-Marie, originaire des Alpes Maritimes, a effectué 8 étapes de Narbonne à Toulouse, il évoque le sens de son soutien. « Je milite pour de nombreuses associations impliqués dans des sujets sensibles tel que le nucléaire, le gaz de schiste, les lignes à grande vitesse et on retrouve dans le dossier de l’aéroport nantais des prises de décisions très discutable » explique-t-il. Sur le terrain, les marcheurs organisent des tables rondes, des actions dans les villes étapes, ce qui leur permet de découvrir d’autres combats. Tils, un jeune militant de Montpellier, apprécie ces échanges. « On peut constater la multiplication des projets inutiles qui voient le jour un peu partout, par exemple les grands projets portuaires à venir poseront également des problèmes dans certaines régions » prévient-il.

 

Les toulousains solidaires

Dans notre région, un élan de solidarité s’est tissé. Grâce aux soutiens de locaux tel que Bertrand Boutet, les participants ont reçu gîte et couvert, un accueil qu’a apprécié Jean-Marie. « A Toulouse nous avons été très bien reçu par la population. Je ne connais pas les retours au niveau des politiques mais là ou j’ai été très déçu c’est dans l’Aude ou les décideurs du cru n’ont pas su nous recevoir dignement » constate t-il. Cette marche permet au mouvement de prendre la température dans les territoires. En médiatisant Notre dame des Landes, il s’agit aussi de pérenniser l’action. « On a fait beaucoup de publicité autour du festival de musique qui été organisé sur le site car il y a eu autour de 20 000 participants mais on verra à notre retour si ça a eu un effet bénéfique sur la mobilisation car c’est ce qui compte vraiment » conclut Tils.

 

Pierre jean Gonzalez