Occitanie. Une application pour lutter contre le cyberharcèlement dans les lycées

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Occitanie. Une application pour lutter contre le cyberharcèlement dans les lycées
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Pour lutter contre le cyberharcèlement, la Région a lancé l’expérimentation de l’application SafeBear dans 13 lycées d’Occitanie, un par département, grâce au financement de 1 000 licences. Cette application permet de conserver les messages hostiles dans un coffre-fort numérique et d’alerter les parents, avec l’accord de leurs enfants. C’est la première fois que SafeBear est mise en place à l’échelle d’une région.

Principaux vecteurs du cyberharcèlement, les réseaux sociaux nécessitent une régulation pour en évincer les contenus malveillants et discriminants. L’application SafeBear permet ainsi de stocker ces derniers dans un espace dédié et d’alerter les parents en cas de messages problématiques.

Une expérimentation dans 13 lycées d’Occitanie

Ce coffre-fort constitue également des preuves matérielles en cas de poursuites judiciaires. L’application concerne aujourd’hui les réseaux sociaux X (ex-Twitter), TikTok, Snapchat et Instagram, et devrait se développer sur d’autres canaux, à l’instar des services de messagerie WhatsApp et Telegram.

L’expérimentation est lancée dans 13 lycées d’Occitanie, un par département, sélectionnés en partenariat avec les rectorats. Les élèves volontaires ont désormais jusqu’à la mi-novembre pour s’inscrire sur la plateforme de SafeBear et recevront un code d’activation pour l’application au moment de son lancement effectif.

« Les chiffres sont éloquents : un jeune sur six en France est victime de cyberharcèlement et 24% des familles y sont confrontées. Face à ce fléau contemporain, et à ses répercussions souvent durables sur la santé mentale des jeunes, il est de notre responsabilité de protéger les élèves et d’accompagner les parents. » a déclaré Carole Delga, présidente de la Région Occitanie.

« Face à l’ampleur du cyberharcèlement, nous avons mis au point une solution technologique qui détecte les contenus toxiques, alerte les parents et facilite le dépôt d’une plainte auprès des autorités judiciaires grâce à des preuves certifiées et opposables. » a déclaré Christian Guillon, co-fondateur de l’application SafeBear.

 

La rédaction