Libération d’Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier : les premières réactions

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Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier enfin libres. Photo / CRMPSuite à la libération de Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, journalistes de France Télévisions et otages en Afghanistan depuis un an et demi ainsi que leurs accompagnateurs, voici les premières réactions locales :

 

Pierre Cohen, maire de Toulouse :

« Leur situation tenait au simple fait d’avoir exercé leur métier de journaliste sur un terrain difficile. Aujourd’hui ce travail journalistique reste toujours plus indispensable pour informer le monde et témoigner » a affirmé Pierre Cohen. « Je leur souhaite un excellent retour vers leurs familles, leurs amis et leurs collègues, qui n’ont cessé de les soutenir pendant cette terrible épreuve. Pour tout cela, le combat méritait d’être mené. »

 

Martin Malvy, président de la région Midi-Pyrénées :

« Nous nous réjouissons tous, pour eux et leurs familles. Mais leur libération doit aussi être comme un cri d’espoir pour tous nos autres concitoyens qui demeurent otages comme ils l’ont été pendant 547 jours ».

La Région Midi-Pyrénées s’associe à cet événement en inscrivant « libres » sur la façade de l’Hôtel de Région.

 

Pierre Izard, président du Conseil Général de la Haute-Garonne :

« Depuis un an et demi, nous attendions cette nouvelle. Elle est enfin arrivée avec la grande satisfaction d’avoir, tout au long de leur détention, toujours pensé à Hervé Ghesquière et Frank Taponier. Le Conseil Général va enfin pouvoir enlever les bâches qui nous rappelaient la détention de nos compatriotes et se réjouit avec les Haut-Garonnais de cet heureux dénouement. »

 

Jean Luc Moudenc, chef de l’opposition au conseil municipal de Toulouse :

« C’est avec émotion et grande joie que j’apprends la libération, si longtemps espérée, des journalistes français Hervé Hervé Ghesquière et Frank Taponier.

Je leur souhaite la bonne santé et de retrouver au plus vite leurs familles, leurs amis et leurs collègues.

Hommage soit rendu à tous ceux qui, officiels et officieux, ont agi pour arriver à ce résultat.

Qu’il me soit permis aussi de saluer la juste obstination et la constante mobilisation organisées à l’initiative des collègues de travail de France 3, les journalistes en particulier, pour que l’oubli ne vienne jamais jeter son ombre sur le combat pour cette double libération.

Cet évènement heureux est une victoire pour tous ceux qui portent haut les valeurs de la liberté en général, de la liberté de la presse en particulier, sans laquelle nulle liberté n’est possible. »