Toulouse. Le Muséum se penche sur l’essor des funérailles vertes

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Toulouse. Le Muséum se penche sur l’essor des funérailles vertes
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L’imaginaire de la mort et les pratiques funéraires occidentales évoluent depuis les années 60. Le coût écologique engendré par les rites funéraires fait émerger des réflexions individuelles.

Pour cette nouvelle rencontre des Jeudis du Muséum, Le Muséum de Toulouse invite l’environnement à la table des morts, en lien avec l’exposition Momies, corps préservés, corps éternels.

La loi française prévoit deux options concernant les restes humains : l’inhumation ou l’incinération. Que l’on enterre une urne ou un corps, cela ne peut se faire que dans un cimetière. En cas d’inhumation, le défunt ne peut être mis en terre qu’à l’intérieur d’un cercueil. S’il est désormais possible de choisir un cercueil en carton, qui se biodégradera beaucoup plus rapidement, il est toujours interdit d’enterrer le corps dans un linceul à même le sol. Les cendres, en revanche, peuvent être dispersées en pleine nature.

La rencontre se fera à deux voix autour de Maître Mathieu Touzeil-Divina, initiateur du Traité des nouveaux droits de la mort, qui racontera son travail sur le statut juridique du corps mort et de Clément Legrand, qui étudie le rapport aux défunts et à la mort dans les lieux funéraires naturels.

La réflexion portera sur la question du coût écologique engendré par les rites funéraires.

Connaît-on par exemple le concept de « forêt cinéraire » dont la première en France vient d’ouvrir à Arbas en Occitanie ? Que l’on souhaite devenir un arbre avec la bio-urne, commander un cercueil en carton produit en Alsace, ou que la dernière volonté soit « l’humusation », les possibilités écologiques ainsi que les demandes se multiplient. Mais tout cela est-il légalement possible ? Qu’a-t-on le droit de faire aujourd’hui en France et chez nos voisins ? Et le défunt a-t-il tout simplement des droits ?

En partenariat avec la Maison des Sciences de l’Homme et de la Société de Toulouse

accès libre et gratuit
accessible aux personnes à mobilité réduite
durée : 1h30

Avec :
Clément Legrand, diplômé d’un master en anthropologie de l’Université de Toulouse, étudie le rapport aux défunts et à la mort dans les lieux funéraires naturels.

Maître Mathieu Touzeil-Divina est professeur de droit public à l’Université Toulouse 1 Capitole, président du Collectif l’unité du droit et initiateur du Traité des nouveaux droits de la mort.

 

La rédaction