Rassemblement: Toulouse est solidaire des sinistrés japonais

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L’association Toulouse Midi Pyrénées Japon organise vendredi prochain un rassemblement de soutien aux victimes de fukushima. Photo / CTI archivesL’association Toulouse Midi Pyrénées Japon organise vendredi prochain un rassemblement de soutien aux victimes et à la communauté japonaise toulousaine. Un rendez-vous qui se tiendra place du capitole à 18h30.


Les catastrophes qui se sont enchainées ces derniers jours au Japon retentissent jusqu’à Toulouse. La communauté japonaise toulousaine, profondément inquiète par le peu d’informations sur les victimes « a besoin d’un signe fort de soutien » déclare Bertil Lauth, Président de l’association Toulouse Midi Pyrénées Japon. C’est le seul et unique but du rassemblement prévu vendredi, « le recueillement et le silence ». L’association craint la récupération politique du mouvement et ne voit pas d’un très bon œil, la présence des verts au rassemblement.

« Dans un second temps, on organisera une levée de fond », mais les détails restent encore à préciser car « nous n’avons pas assez de retour sur les besoins sur place ».  Les collectes devraient s’organiser avec la Croix Rouge et le Secours populaire. Par ailleurs,  la mairie « s’est dit prête à nous aider en cas de besoins, pour fournir des locaux par exemple » précise Bertil Lauth.

 

La « zénitude » japonaise

Les contacts de l’association au Japon peuvent lui permettre de récolter quelques informations sur l’état d’esprit sur place. « Tous saluent la force et le self contrôle des japonais » nous apprend la Président de l’association. « D’ailleurs ils sont très étonnés de toute cette agitation autour de ces évènements ». Les informations qui nous parviennent en France par le biais des médias et des autorités seraient « trop alarmistes ». De quoi rassurer un peu les familles japonaises à Toulouse, même s’il règne « une grande incertitude » sur la situation des victimes.

Quant aux rapatriements des français, « des avions sont affrétés par le ministère des affaires étrangères, mais les retours se feront à leurs frais », au grand désarroi des expatriés.

 

Coralie Bombail