La contestation des enseignants continue

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Les enseignants ne décolèrent pas à Toulouse. Photo / CTILes enseignants ne décolèrent pas à Toulouse. Pour rappeler tous les griefs qu’ils portent à la politique du gouvernement en matière d’éducation, ils ont porté une pétition cet après midi à l’Inspection d’Académie.


Quelques jours avant la journée nationale de manifestations de l’éducation nationale, qui aura lieu samedi prochain, les enseignants toulousains ont voulu mettre sur papier tous les sujets de mécontentements, qu’ils clament depuis des mois. « Cette action est dans le prolongement des manifestations du 22 janvier et du 10 février. Nos revendications sont les mêmes », nous explique Jean Philippe Gadier, professeur des écoles et membre du SNUIPP-FSU.

La pétition, qui prend la forme d’une lettre ouverte au Président de la République, dénonce les « suppressions de postes, la disparition des RASED (Réseaux d’aides spécialisées aux élèves en difficultés) , et la formation des enseignants », entre autres. Elle regroupe les signatures du SNUIPP-FSU, du SGEN-CFDT, du Syndicat des enseignants (SE), et de parents d’élèves.

 

Une quinzaine de personnes étaient présentes devant l’Inspection d’Académie, pour remettre cette pétition, mais seulement trois d’entre elles ont été reçues par l’inspecteur adjoint.

Mais cette manifestation « est surtout symbolique » aux dires de Jean Philippe Gadier, le temps fort de la contestation étant attendu samedi. « On attend beaucoup de monde. On pense qu’elle  sera plus importante que celle du 10 février » nous confie t-il.

 

Histoire de s’assurer que le gouvernement reçoive le message, la pétition sera remise plusieurs fois à l’Inspection d’académie, « avec toujours plus de signatures ».

Dans la dernière année du mandat de Sarkozy, les syndicats enseignants veulent «  rentrer dans le débat politique des prochaines présidentielles, car la question de l’éducation sera un sujet primordial » assure Jean Philippe Gadier .

 

Coralie Bombail