Service civique : « une nouvelle forme d’engagement des jeunes »

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Mis en place à Toulouse depuis 2007, le service civique permet chaque année de venir « en aide à autrui au travers de missions ». Avec 48 volontaires cette année, l’association pérennise ses actions et lance le programme « Rêve et Réalise ».

 

« Animer et développer une nouvelle forme d’engagement des jeunes », tel est le but d’Unis-Cité. Créée en France en 1994, l’association « propose à des jeunes de toutes origines sociales et culturelles et de tous niveaux d’études, de mener en équipe pendant six ou neuf mois et à temps plein des projets d’intérêt général » explique Mareva Bayon directrice régionale Midi-Pyrénées d’Unis-Cité.

Cette année, l’association accompagne 48 jeunes sélectionnés parmi 150 candidats. « La principale qualité est la motivation » souligne la directrice régionale. Le volontaire, qui touche 455€ par mois (plus 105€ pour les frais de repas et de transport ainsi que la cotisation retraite et la sécurité sociale), se voit confier des missions diverses. « Renforcer le lien social entre les habitants au sein d’une résidence à Croix Daurade. Créer un lien intergénérationnel auprès des personnes âgées isolées, on peut aussi parler de la lutte contre la précarité sociale en réalisant des actions collectives menées auprès des personnes bénéficiaires à la Halte Santé et à la Maison Goudouli » tels sont les exemples cités par Mareva Bayon.

En parallèle de son offre cœur de Service civique, l’association Unis-Cité innove et développe le programme « Rêve et Réalise ». L’objectif étant de permettre à 15 jeunes de 16 à 25 ans à Toulouse de bénéficier du cadre du Service Civique pour mettre en œuvre un projet de solidarité qui leur tient à cœur.

 

Favoriser le lien entre les générations

A travers des actions culturelles à la Reynerie et ailleurs, Unis-Cité organise des animations pour les jeunes des quartiers. « On les accompagne dans la sensibilisation aux gestes écocitoyens à Lardenne, Pont Jumeaux et Bagatelle » poursuit Mareva Bayon. Quand aux anciens volontaires, « certains deviennent bénévoles pour aider au recrutement des prochaines promotions et d’autres passent nous voir, un lien s’est crée » assure la directrice régionale. D’ailleurs six mois après la fin de leur service civique un questionnaire leur ait envoyé pour savoir ce qu’ils sont devenus.

 

Emma Faury