La semaine nationale pour les alternatives aux pesticides a commencé dimanche dernier. Photo / CTILa semaine nationale pour les alternatives aux pesticides a commencé dimanche dernier. A Toulouse, le CAPAT (Collectif pour des alternatives aux pesticides de l’agglomération toulousaine et sa région) organisent différents évènements.
La semaine pour les alternatives aux pesticides se déroule cette année du 20 au 30 mars, l’occasion d’en savoir plus sur les dangers des pesticides comme sur les autres solutions qui pourraient être utilisées par les agriculteurs et les jardiniers notamment.
Sensibiliser le public sur ces solutions alternatives, est le but premier de cette semaine. Samedi les associations du CAPAT organisent sur la place Arnaud Bernard des stands d’information de 10 heures à 17 heures. Quelles sont ces solutions? Des plantes couvre-sol au lieu des désherbants par exemple, ou encore utiliser des « auxiliaires », des insectes qui ont la particularité de dévorer les parasites, comme les coccinelles. Mais surtout, « revenir à une agriculture durable qui utilise peu de produits phytosanitaires et revient à des semences anciennes » est essentiel, nous explique Christian Conrad, Botaniste et militant pour l’association APIFERA.
En ce qui concerne les dangers pour l’homme, une conférence traitera le sujet avec la biologiste Laurence Gamet Payrastre, jeudi prochain. Un thème des plus sensible et pourtant peu connu par l’opinion. Pour donner une idée du problème: des études récentes ont montré que les pesticides favorisent la recrudescence des cancers, « de 20% pour les hommes et 30% pour les femmes » précise Christian Conrad. Ils peuvent également être la cause de malformations congénitales, ou de problèmes neurologiques… et la liste est encore longue.
Coralie Bombail
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