Mobilisation contre la fin des centres d’accueils hivernaux. Photo / CTILa Fédération nationale des associations d’accueil et de réinsertion sociale (FNARS), a lancé un appel national à la mobilisation pour protester contre la fermeture des accueils hivernaux. Un appel qui a été entendu à Toulouse.
La place wilson a été envahie ce matin par les manifestants, venus contestés la fermeture des accueils hivernaux. En effet, les logements d’urgence prévus pour accueillir les sans abris durant l’hiver, ferment le 31 mars. En Haute Garonne, « plus de cent personnes vont se retrouver à la rue ce soir » déplore Martine Coulet, directrice de l’association Regar (Réseau expérimental gersois d’aide et de réinsertion).
Mais la contestation ne se limite pas à ce point. C’est toute la « politique du logement d’abord » qui est remise en cause. Une politique qui baisse les budgets alloués à l’hébergement d’urgence pour privilégier la construction de logement sociaux. Le problème: « en attendant, les plus précaires sont à la rue, et beaucoup n’auront même pas les moyens d’habiter en HLM » nous explique Cécile Thimoreau, déléguée régionale de la FNARS.
Trouver des solutions pérennes pour loger les plus démunis avant de fermer les centres d’accueil: telle est la principale revendication des associations. Et elles sont venues nombreuses pour soutenir la cause. En effet, la FNARS regroupe plus de 95 associations, le collectif inter associatif, et le groupement des professionnels du secteur social (GPS).
La nouvelle porte parole du NPA, Myriam Martin était également sur les lieux pour dénoncer l’inaction de la municipalité et des collectivités territoriales en matière de logement, « une honte pour une ville comme Toulouse ».
Le cortège de manifestants, tous vêtus de noir, est parti de la place wilson pour rejoindre la préfecture, où une délégation a été reçue dans l’après midi. Mais la réunion, qui a duré plus d’une heure et demi n’a pas été très concluante, chacun restant sur ses positions.
En attendant, les membres du GPS occupent depuis le début de l’après midi la cathédrale St Étienne. Elle abritera 25 grands précaires pour la nuit.
Coralie Bombail
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