Air France-KLM épinglée par la campagne internationale « Air Souffrance »

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Fidèle au poste, « Air Souffrance » manifestera samedi 21 juillet devant les bureaux d’Air France-KLM à Jean-Jaurès. Ils demandent l’arrêt pur et simple des « transports de la honte ».

 

Samedi 21 juillet de 15h00 à 17h00, les militants de la campagne « Air Souffrance » manifesteront devant les bureaux d’Air France-KLM sur les allées Jean-Jaurés à Toulouse. Ils dénoncent ainsi le transport d’animaux à destination de vivisection, notamment des primates non-humains, pratiqué par la compagnie aérienne.

Tous les mois depuis le début de l’année, les salariés d’Air France-KLM des allées Jean-Jaurès aperçoivent les militants d’« Air Souffrance » devant leurs vitrines. Depuis 2 ans, les membres de cette campagne à ampleur nationale (Paris, Bordeaux, Montpellier, Toulouse) mais aussi internationale (Égypte, Israël, Pologne, Allemagne, Pays-Bas) réclament l’arrêt de ces « transports de la honte » comme ils les nomment.

 

« La vivisection fait vivre un véritable enfer aux animaux »

Michael, organisateur d’ « Air Souffrance » à Toulouse, explique. « La vivisection fait vivre un véritable enfer aux animaux et ne garantit nullement une quelconque avancée médicale pour l’homme. C’est même le contraire, une espèce ne pouvant être le modèle biologique d’une autre. Nous demandons l’arrêt pur et simple du transport des animaux vers les laboratoires par Air France-KLM, à l’instar d’autres compagnies comme Easyjet par exemple ».

Il y a un mois, aidé de l’association « Animal Amnistie », « Air Souffrance » bloquait l’aéroport de Toulouse-Blagnac. « Dans l’indifférence générale des médias » précise Daniel Lacourt, président de l’association toulousaine. Ainsi, au niveau local, Michael souligne qu’ « il n’y a jamais eu de réponse de la part d’Air France ». Seul le siège parisien leur aura répondu par courrier, il y a un an, notifiant que « le transport de ces animaux s’inscrit dans le cadre de la loi ».

Mais bien qu’ils ne ce soient pas encore fait entendre, les militants d’« Air Souffrance » se réjouissent de l’initiative de certaines de compagnies, comme British Airways et Pakistan International Airlines par exemples, qui « refusent de transporter tout animal vivant pour une utilisation dans les laboratoires, pour l’expérimentation ou l’exploitation » précise Michael.

Pour soutenir la cause, pas besoin de manifester, « signer les pétitions (sur leur site web) et surtout ne plus voyager avec Air France serait un bon début ! » conclut l’organisateur toulousain.

 

Céline Roudière