Un E.C.L.A.I.R de génie des élèves des quartiers dit « défavorisés » de Toulouse

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Ce mardi la place du Capitole accueillait les manifestations culturelles réalisées par les enfants de l’E.C.L.A.I.R (Ecole, Collège, Lycée, Ambition, Innovation, Réussite). L’occasion pour des élèves, en éducation prioritaire, de maternelle jusqu’au lycée de montrer leur réalisations.

 

C’est sous une tente et sur une scène que l’on pouvait voir ce mardi le travail des élèves des quartiers dit « défavorisés » de Toulouse. La tente, tout d’abord, abritait une multitude de réalisations artistiques. On pouvait ainsi voir le travail d’une classe de grande section de maternelle de l’école TABAR sur le thème de « la Chenille qui fait des trous » ou encore le travail de lycéens du lycée Guynemer sur le thème « Rencontre avec un écrivain de Polar ». Dans son discours l’adjointe au Maire, Gisèle Verniol, a d’ailleurs félicité l’implication des jeunes dans ce projet et leurs avancés par rapport à l’année dernière. « J’ai vu un travail bien plus abouti cette année et tient à remercier tous les éducateurs pour le travail accompli ». S’en est suivie à 12h20 le concert des élèves du collège Bellefontaine qui effectuaient leur troisième représentation publique de la semaine. Le programme a continué sur sa lancée en proposant aux Toulousains et autres curieux de la danse, du cirque et des concerts qui ont amené un peu de soleil en cette journée bien grise.

 

« Une réelle amélioration »
Le but de cette manifestation, « E.C.L.A.I.R dans la ville » est de pousser des jeunes, souvent stigmatisés, vers le haut comme l’explique Clémence Lacroix, professeur de deux classes CHAM (classes à horaires aménagés musicales) au collège Bellefontaine. « C’est la deuxième année que nous initions les élèves qui le désirent à la musique et l’on voit le bienfait que cela apporte à certains d’entre eux ». Elle constate de « réelles améliorations » au sein de son groupe de petits musiciens, « les élèves apprennent à s’écouter, à travailler ensemble, ils se concentrent davantage en cours ». Mais Clémence Lacroix avoue que l’évolution d’un élève ne peut être menée à bien que si « les parents sont derrière, et ce n’est pas toujours le cas ». Inès, élève de 5ème et saxophoniste déclare adorer jouer de son instrument, « C’est un véritable loisir pour moi, l’année dernière déjà je jouer du saxo en classe CHAM sur Agen et ça m’a réjouit de pouvoir continuer en arrivant à Toulouse. »

 

Soulignac Lisa