A Toulouse l’ile du Ramier va devenir « Central Park »

1861

Le projet Grand Parc Garonne entend réconcilier les toulousains avec leur fleuve. Le réaménagement d’un territoire de 32 kilomètres permettra à la Garonne de redevenir un lien géographique, naturel mais surtout vivant de la métropole.

 

« Avec 3000 ha de superficie, le Grand parc Garonne, c’est dix fois Central Park » a lancé avec enthousiasme Pierre Cohen lors de la présentation du projet. Réalisé autour de la Garonne cet aménagement entend prendre en compte tous les usages du fleuve pour en faire un lieu de loisir mais aussi de développement économique et touristique. « Ce projet dépasse toutes nos espérances. Certes il mettra du temps à se concrétiser totalement mais il va apporter un véritable plus à la ville » confie Pierre Cohen, président de la Communauté Urbaine. En effet, ce projet tend à se concrétiser entièrement dans huit à dix ans. Cependant les projets pilotes de cet aménagement se réaliseront d’ici les trois ans à avenir.

 

40 opérations avant les élections municipales

« Nous devons nous donner les moyens de réaliser les aménagements principaux rapidement » explique Henri Bava de l’agence TER, chargé de l’aboutissement de ce projet. En effet avant les élections municipales, 40 opérations pilotes vont être réalisées. « Ces aménagements concernent les trois parties du grand parc » confie Henri Brava. L’arc culturel, le parc fluvial du nord de Toulouse et le parc du ramier sont donc les priorités.

Un aménagement des ports de la Daurade et Viguerie ainsi que du quai de Tunis permettra d’accueillir les bateaux de promenade. Du coté du Ramier, l’écluse Saint-Michel sera aménagée en halte fluviale. Une passerelle sera créée entre les îles des Moulins et du Casino, l’ex usine hydroélectrique sera restaurée et un passage sous le pont Saint-Michel assurera la continuité des berges.

Après les travaux engagés au centre ville c’est donc à la Garonne de subir un grand lifting pour « préserver et valoriser cet espace écologique qui se situe en plein Toulouse » affirme Pierre Cohen.

Anaïs Alric