« B YOU T » un projet pour briser les clichés « féminins »

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Pphoto de l’équipe (julie, pauline, marine, eva, léa, sophie dans l’ordre de gauche à droite). Photo / CTI

Six étudiantes de l’ESC ont réussi le pari de briser les clichés « féminins » de notre société grâce à leur projet d’étude intitulé « B YOU T ». Objectif et sans tabous, celui-ci porte un regard juste sur la position et les problèmes actuels des femmes.

 

« Briser les clichés véhiculés », voilà le message qu’ont voulu faire passer ces six étudiantes en première année à l’ESC de Toulouse. Pendant neuf mois, ces jeunes femmes ont fondé, construit, et mené à terme le projet « B YOU T Belle au Naturel ». « L’idée de départ était de dénoncer toutes ces choses auxquelles sont confrontées les femmes selon leur apparence, entendez par là physique et style » évoque l’une des fondatrice du projet. Des actions ont été mise en place pour toucher au plus près la population féminine, cependant le plus marquant reste le shooting photos. Internet, réseaux sociaux et approche directe ont aidés à convier les femmes intéressées par ce projet, à se faire photographier au naturel dans un studio photo afin de revendiquer leur féminité et leurs différences. « Nous avons rencontré beaucoup de femmes qui se sont senties proche de cette démarche. Jamais nous n’aurions pu penser à la dimension humaine et sociale que ce projet prendrait » raconte l’une des étudiantes. De la rencontre de simples modèles aux femmes qu’il fallait convaincre de participer, les jeunes femmes s’entendent à dire que « B YOU T  a été une aventure riche en émotion et en relations humaines ».

 

Fin d’année rime-t-elle avec fin du projet ?

« Tous au long de l’année nous avons vécu et réfléchit B YOU T, ce projet nous tenait particulièrement à cœur, nous ne pouvons pas l’arrêter maintenant » explique l’une des fondatrice. Ce projet qui est aujourd’hui hébergé par la Chambre du Commerce de Toulouse a tout intérêt à continuer. Consciente de leur programme assez chargé en deuxième année, ces étudiantes font pourtant preuve d’une grande détermination pour le pérenniser au mieux. Cependant elles s’entendent à dire que « si cela devient trop lourd, une possible sédation du projet à des étudiants de première année pourrait être envisagée ».

 

Anaïs Alric