Jean-Jacques Hazan : « l’école doit s’adapter à la société »

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La FCPE prépare la rentrée 2012. Photo / CMT Patrice Nin

A l’heure où un nouveau gouvernement se met en place, la fédération de parents d’élèves se veut plus militante que jamais. A l’occasion de la visite en Haute-Garonne de Jean-Jacques Hazan, président national de la FCPE, le thème « d’une école plus adaptée » ainsi que les objectifs du  Congrès national de la FCPE de 2013 ont été abordés.


L’avenir de l’Ecole se prépare dès maintenant. Ensemble, parents d’élèves, enseignants, membres de la communauté éducative, élus et citoyens portent ces exigences pour une Ecole Publique plus juste. « Suppressions de poste, rythmes scolaires insoutenables, programmes inadaptés… », en ces termes, Jean-Jacques Hazan, président national de la FCPE à dénoncé le système éducatif actuel comme étant défaillant. « Nos exigences sont simples, nous voulons une école plus juste, bienveillante à l’égard des enfants. Une école qui s’adapte à la société et où tout élève doit s’y retrouver » explique le président de la FCPE. Cette année, qui a été la plus prolifique pour les sociétés de soutien scolaire privé, traduit un mal-être dans le système éducatif français. Les militants son désormais tournés vers François Hollande, qui se veut proche des idées Ferry, en espérant qu’il réussira le pari « d’une vraie école ».

 

Le Congrès 2013 très attendu en Haute-Garonne

« Nous sommes très enthousiastes à l’idée d’organiser ce congrès national » avoue Hélène Rouche, présidente de la FCPE 31. « Nous espérons que cela va apporter un éclairage national au niveau des problèmes auxquels parents, enseignants, mais surtout élèves sont confrontés aujourd’hui » poursuit-elle. Grâce à celui-ci, la FCPE espère apporter d’autres perspectives au système éducatif actuel. A l’heure où la rupture de dialogue se veut totale entre l’administration et les parents d’élèves, la présidente de la FCPE 31, espère être considérée à l’avenir « comme un partenaire et non pas comme un adversaire ». Ce congrès qui ralliera les acteurs FCPE de toutes les régions françaises peut espérer se faire entendre mais surtout comprendre.

Anaïs Alric