Gladys, première pénichette écologique, se jette dans les eaux toulousaines

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Mise à l’eau de GLADYS, première pénichette écologique, propre et entièrement autonome. Photo / CTIVoilà 15 mois que Jean-Alain Sarrado, fondateur du projet, attendait ça. Gladys, la première « pénichette écologique », totalement propre et autonome a été mise à l’eau vendredi matin pour le plus grand plaisir des amateurs de bateau mais aussi des défenseurs de l’environnement.

 

Cela avait été prévu pour le 29 Mars, jour de la Sainte Gladys, mais cela aura finalement été le 11 Mai, que cette « pénichette » se sera jetée à l’eau. Un léger retard qui n’enlève pourtant rien à l’émotion de Jean-Alain Sarrado et Claude Philipe, concepteur du projet.

A l’heure où le développement durable et les énergies renouvelables sont devenus les maîtres mots d’une société en pleine remise en question écologique, ce projet est considéré comme un véritable précurseur. Pourtant Jean-Alain Sarrado explique « qu’il n’y a aucune moralisation dans tout ça ». Depuis toujours, ce jeune retraité a aimé piloter motos, voitures, avions et aujourd’hui bateau. C’est un nouveau défi qu’il s’est lancé. « A la base j’étais plutôt attiré par les voiliers, mais c’est un investissement plus que conséquent » admet le propriétaire. Après s’être rabattu sur un projet plus réalisable, celui-ci explique qu’il a « trouvé des partenaires pour rendre cette pénichette totalement indépendante ». Ce vendredi marque pour lui « l’aboutissement d’un projet très ancien » qui lui tenait à cœur.

 

Une « pénichette » sur-mesure

Créée sur mesure et en 15 mois, Gladys est un bâtiment flottant de quinze mètres sur quatre. Essentiellement composée de ce qu’on peut aujourd’hui trouver de mieux en matière environnementale, cette petite péniche répond avec justesse aux soucis de l’écologie et des nuisances. La grande majorité des ingrédients de sa construction proviennent de France ou d’entreprises françaises pour une qualité optimale. Dotée de 44m² habitables, sans compter les terrasses avant et arrière, Gladys est aujourd’hui prête à couler de long jours tranquilles sur les cours d’eaux du Sud-Ouest.

Anaïs Alric