Immobilier : Pour « adapter l’offre à la demande », Toulouse mise sur le long terme

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Le quartier de la gare va subir de nombreux changements. Photo / Crédit Philippe Giraud

La 10ème conférence de l’ObserveR de l’immobilier toulousain se déroulait ce jeudi au Centre des Congrès Pierre Baudis. En présence de Daniel Benyahia, adjoint chargé de l’urbaniste à la ville de Toulouse, les professionnels de l’immobilier ont évoqué les projets et les évolutions d’un marché encore quelques peu instable.

 

Il commence à se faire loin le temps de la crise immobilière ! Après la période néfaste qu’a pu connaitre le marché français de 2004 à 2007, celui-ci est aujourd’hui en pleine rédemption. Comme l’a énoncé un des membres de la délégation de cette dixième formation, « le marché de l’immobilier connait depuis 2009 une augmentation sans précédent ». Cependant même si ce marché n’est pas, ou peu prévisible, l’actuelle situation économique et politique de la France peut jouer en sa défaveur. Aujourd’hui, Toulouse se classe derrière Lyon sur le marché de l’immobilier français. Ensoleillée, agréable à vivre, étudiante… la ville Rose est actuellement une des plus attractives du pays.

 

Des projets pour une ville attractive

Chaque année de 15 à 17 000 personnes viennent faire gonfler la métropole toulousaine et ainsi gouter à la « Dolce Vita » d’un Sud-Ouest devenu si typique. « Il faut adapter l’offre à la demande » insiste donc Daniel Benyahia, adjoint chargé de l’urbaniste à la ville de Toulouse. C’est dans ce sens que la ville a décidé de miser sur un projet urbain à long terme. Les priorités ? Faciliter une accession sociale à la propriété ainsi qu’une meilleure répartition des logements sociaux. En parallèle de grands projets sont également en phase d’étude comme « le projet Matabiau par exemple, qui prévoit 5 à 10 000 logements en plus mais aussi de nombreux équipements culturels » annonce l’élu. Ce projet, que l’on peut qualifier de titanesque a été choisi et étudié pour ses nombreuses facilités d’accès. En effet, trams, trains, LGV, canal, vélos et bus sont un atout majeur pour ce projet.

 

Anaïs Alric