Mobilib : « l’utilisation d’un véhicule partagé remplace 8 à 15 voitures particulières »

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Depuis son lancement en mars 2009, le système d’autopartage Mobilib multiplie ses stations au coeur de la Ville Rose. Plus écologique et plus économique, il fait de plus en plus d’émules.

 

« En trois ans, nous sommes passés de 11 à 32 véhicules » expose Céline Soulié, directrice de Mobilib. La progression est significative. Le nombre de conducteurs s’élève aujourd’hui à plus de 700. C’est aussi près de trente villes dont Toulouse qui font parties du réseau France-Autopartage.

Prônant une mobilité plus citoyenne, la directrice de Mobilib explique que l’idée lui est venue de ses six années passées au Canada. En effet, « c’est à Montréal que j’ai découvert ce système original et écologique ». Revenue à Toulouse, elle décide alors de s’investir dans l’autopartage.

 

Le principe de l’écomobilité

A l’heure où le prix à la pompe ne cesse d’augmenter, l’autopartage apparait comme LA solution. « Ca n’est pas l’objet en soit qui est écologique mais la façon dont on l’utilise » déclare Céline Soulié. Ainsi, une étude menée par l’ADEME (Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie) montre que « l’utilisation d’un véhicule partagé remplace l’utilisation de 8 à 15 voitures particulières » continue la directrice de Mobilib.

Les prix sont aussi très attractifs. Différents tarifs et formules ont été mis en place pour satisfaire le plus grand nombre d’adhérents et s’adapter à l’utilisation de chacun. Cependant, au-delà d’un abonnement mensuel très économique, il est également possible d’avoir une part sociale au sein de Mobilib. « Nous sommes une coopérative. Choisir d’être sociétaire peut être très avantageux pour les utilisateurs assidus ».

Concernant le type de véhicules mis à disposition, il s’agit pour l’instant de simples citadines. Céline Soulié espère pouvoir proposer rapidement des véhicules plus spacieux types sept places. Quant à l’éventualité de passer à la voiture électrique, la directrice de Mobilib avoue qu’elle « envisage l’électrique mais pas en substitution plutôt en complément».

 

Hamdani Nadia