Haute-Garonne. Le Département ne veut pas d’un « redécoupage » des zones de gendarmerie

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Haute-Garonne. Le Département ne veut pas d’un « redécoupage » des zones de gendarmerie
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Les élus départementaux se sont unanimement prononcés en faveur du maintien des zones de gendarmerie de Ramonville-Saint-Agne, Labège, Castanet-Tolosan, Auzeville-Tolosane et Portet-Sur-Garonne.

Le 9 octobre 2020, le Premier ministre a annoncé, lors d’une visite en Haute-Garonne, qu’un travail de redécoupage des zones de police et de gendarmerie serait conduit par le préfet à l’échelle de l’aire urbaine toulousaine. Ce redécoupage concernerait prioritairement ces 5 communes, qui ont chacune fait part de leur désaccord avec cette réforme.

Réunie en session, l’Assemblée départementale a tenu à rappeler « son attachement à une Gendarmerie de proximité, au service des citoyens sur le territoire de la Haute-Garonne et dans les zones actuellement couvertes par les services de gendarmerie. Le basculement de la zone gendarmerie vers la zone police laisse présager une aspiration des forces de police par le centre toulousain au détriment des communes périphériques, comme c’est le cas de villes de taille moyenne situées en zone police, hors de Toulouse et qui ont connu cette expérience malheureuse ».

Les élus ont par ailleurs salué « l’efficacité et la réactivité de la zone gendarmerie sur le territoire » qui a permis de contenir la délinquance et de répondre aux attentes de la population et de ces communes. En effet, la zone gendarmerie permet le déploiement d’effectifs en ceinture toulousaine qui permet de garantir des interventions plus rapides en périphérie tout en respectant l’équilibre des effectifs de gendarmerie sur l’ensemble du territoire concerné.

 

La rédaction