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Malgré l’interdiction de manifester prise par la préfecture de Haute-Garonne, 2500 manifestants se sont mobilisés contre l’extension du pass sanitaire dans la Ville rose. Au total, selon le ministère de l’Intérieur, 114.000 personnes, ont manifesté ce samedi partout en France.
A Toulouse, 2500 manifestants ont bravé l’interdiction préfectorale aux cris de « liberté ». A Montpellier, place de la comédie, des milliers de manifestants ont exprimé leur désaccord avec le pass sanitaire.
A Perpignan, ou les cas liés au variant Delta explosent, ils étaient 1200 à dénoncer également des « privations de liberté » et une « vaccination obligatoire ». Dans les Pyrénées-Orientales, le masque en extérieur est obligatoire, sauf sur les plages, depuis le 17 juillet. Les bars et les restaurants sont fermés à 23 heures, jusqu’au 2 août.
Les autres cortèges dans le pays
18.000 personnes ont défilé à Paris, réparties en plusieurs cortèges. A Bordeaux, comme à Toulouse, ou la préfecture avait pris une interdiction de manifester, on a dénombré 1 200 personnes. Les manifestants bloquant à certains endroits la circulation des trams et des voitures. A Marseille, ils étaient 4 250 selon la préfecture. A Nice, environ 1 600 manifestants ont défilé dans le centre-ville.
En bref, ils étaient également 400 à Quimper, 1700 à Clermont-Ferrand, 2300 à Valence, 1200 à Avignon ou encore 700 à Dijon.
Pour répondre à la nouvelle version du pass sanitaire, son détenteur doit avoir effectué un test PCR négatif, ou être guéri du Covid-19, ou avoir été au bout de son parcours de vaccination.
Il va permettre d’avoir accès aux salles de spectacles et au cinéma dès le 21 juillet. Il sera demandé à partir du 1er août dans les cafés, les restaurants, les centre commerciaux, les trains et les avions.
Pierre-Jean Gonzalez
