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Le 11 juillet 2020, les gendarmes de la brigade d’Ille-sur-Têt (66) procédaient à une enquête de voisinage dans le cadre d’un cambriolage commis sur la commune.
Dans une propriété, les gendarmes étaient attirés par une très forte odeur de cannabis qui se dégageait d’un appartement. « Le locataire était placé en garde à vue alors que la perquisition de son domicile permettait de saisir 116 kg de résine de cannabis. Reconnaissant avoir servi de « nourrice » pour des trafiquants de stupéfiants, l’homme était mis en examen et écroué », nous informent les gendarmes de l’Hérault.
Une information judiciaire du chef de trafic de stupéfiants était ouverte et la section de recherches de Montpellier (34) « était co-saisie fin septembre 2020 » avec le groupement de gendarmerie départementale « des Pyrénées-Orientales » dans le cadre d’une commission rogatoire délivrée par un juge d’instruction du tribunal judiciaire de Perpignan.
Les investigations permettaient d’identifier « une équipe de trafiquants basée en périphérie de Perpignan qui importait des stupéfiants depuis l’Espagne à destination du territoire national », précisent les militaires.
Le 4 mai 2021, la section de recherches de Montpellier et le groupement de gendarmerie départementale des Pyrénées-Orientales lançaient une opération judiciaire visant au démantèlement du réseau « avec l’appui du peloton d’intervention de l’escadron de gendarmerie mobile de Lodève (34) ».
La tête de réseau déjà très défavorablement connue et deux comparses étaient interpellés puis placés en garde à vue. « Étaient saisis des véhicules dont certains haut de gamme, du numéraire et des comptes bancaires qui venaient s’ajouter aux 116 kg de cannabis déjà saisis », détaillent les gendarmes.
Présentés au magistrat instructeur le 7 mai 2021, deux des trois principaux trafiquants présumés étaient mis en examen et placés en détention provisoire », le troisième ayant demandé un débat différé devant le Juge des libertés et de la Détention.
Pierre-Jean Gonzalez
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