Les faits reprochés à l’édile de la station balnéaire catalane, Alain Ferrand, remontent à la période 2015-2020.
La justice lui reproche d’avoir fait usage de la contrainte pour recouvrer auprès d’exploitants de campings des droits et taxes indus, pour financer des travaux de voirie, mais aussi d’avoir imposé à des commerçants la location de parasols auprès de la mairie.
Après 48 heures de garde à vue, le maire du Barcarès a été laissé libre, mais il lui est interdit de paraître dans le département des Pyrénées-Orientales.
Alain Ferrand et son premier adjoint en charge de l’urbanisme ont été mis en examen, le premier « pour extorsion en bande organisée, concussion et complicité de destruction de preuves », le second pour « extorsion en bande organisée ».
L’élu d’Occitanie a été remis en liberté jeudi, sous contrôle judiciaire » assorti du paiement d’une caution et notamment de l’interdiction de se rendre dans le département des Pyrénées-Orientales », a précisé la justice.
La rédaction