cdr
En l’espace de quelques jours, 5 vols de ruches ont été commis sur les communes de Venerque, Thil, Le Grès et Lara en Haute-Garonne, ainsi que près du pont du Gard dans le Gard.
Au total, les voleurs ont dérobé 157 ruches prêtes à produire du miel à quatre apiculteurs : un apiculteur amateur et trois professionnels.
« Comme dans tous métiers, la production est coûteuse en temps et en énergie. Le vol de ruche est documenté depuis des siècles. Jusqu’alors, les vols étaient principalement ciblés sur les hausses, les étages où les abeilles stockent le miel. Mais ces dernières années, la dégradation de l’environnement de l’abeille (parasites & pesticides) engendrent des taux de mortalité dépassant les 35 % en France. De ce fait le prix des essaims d’abeilles, avant qu’ils ne produisent, augmente », indique le syndicat des apiculteurs dans un communiqué.
Des vols commis par de professionnels du secteur ?
Pour le syndicat, ces vols pourraient être le fait d’apiculteurs malhonnêtes qui
volent pour reconstituer leurs pertes hivernales ou pour de la revente « Ces essaims sont difficiles à trouver en début de saison s’ils n’ont pas été réservés à l’automne ».
Selon l’organisation professionnelle, pour commettre ces actes, il faut détenir des connaissances techniques et apicoles avérées, c’est pour quoi les syndicat invite les apiculteurs à la plus grande prudence dans la surveillance de leurs ruches ou lors d’achat d’essaims et à nous signaler tout passage suspect autour de leurs ruches.
Une page spécifique a même été créée afin de collecter les informations et de publier des photos des ruches volées.
Pierre-Jean Gonzalez
