Depuis la maison d’arrêt de Seysses, un détenu submergeait son ex-compagne d’appels téléphoniques et de sms. Déjà condamné pour violences conjugales, il a été présenté au Tribunal de Toulouse pour harcèlement.
La victime, effrayée par la remise en liberté de son harceleur prévue pour la semaine prochaine, a déposé une plainte pour harcèlement et menaces de mort à la brigade territoriale du Mirail.
Sous le choc de ces violences psychologiques à répétitions, l’ex compagne du détenu a été examinée par un médecin légiste qui lui a prescrit 5 jours d’interruption total de travail, rapporte la dépêche du Midi.
En un an, l’enquête a révélé près de 6700 appels et messages, envoyés de 5 numéros différents. En garde à vue, le prévenu a nié les faits malgré les preuves mises en évidence par les enquêteurs.
Le prisonnier qui purgeait une peine de 15 mois de prison pour avoir battu son ex-concubine a été jugé en comparution immédiate et condamné à 8 mois de prison ferme. Il a été maintenu en détention.
La rédaction