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A Nîmes, certains auteurs de violences conjugales pourront être pris en charge bien avant leur jugement.
Avec ce projet, la Justice veut tenter de lutter contre la récidive en prenant en charge les auteurs à un stade où ils ne sont pas encore jugés. Une expérimentation sera lancée à partir du 1er décembre 2020, et jusqu’au 31 décembre 2021, avec une possible généralisation à toute la France à l’issue de cette tentative.
Les auteurs seront assignés à résidence dans l’un des 30 appartements prévus à cet effet, à Nîmes, et ils bénéficieront d’un suivi socio-judiciaire, indique le JDD.
Une plateforme à Toulouse pendant le confinement
Dans le Gard, la violence intrafamiliale est très élevée.La justice traite entre 750 et 780 affaires de violences conjugales par an, dont les 2/3 sont très graves.
A Toulouse, en juin dernier, grâce à une plateforme créée pendant le confinement, une douzaine d’hommes violents ont été écartés de leur domicile pour violence conjugale.
Afin d’éviter de nouvelles agressions sur leurs compagnes, ils ont ont été placés dans des logements pour ne pas revenir au domicile conjugal. Ils devaient en contre-partie participer un suivi judiciaire.
La rédaction
