La découverte de l’Antarctique pour se sensibiliser au réchauffement climatique

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Les 70 membres du voyage ont été sélectionnés dans différents milieux socioprofessionnels. Photo / CTDR

Théo Rohfritsch, étudiant à l’ESC Toulouse, revient de son voyage en Antarctique. Expédition dirigée par Rober Swan, grand découvreur du monde. Retour sur une expérience hors du commun.

 

A tout juste 20 ans, Théo Rohfritsch étudiant à l’ESC Toulouse, a eu la chance d’être l’un des participants au voyage pour le Pôle Sud. Dans le cadre du projet « Antarctica 2041 », Robert Swan et son équipe, ont décidé de faire découvrir l’Antarctique à tous ceux qui le désiraient.

Le but du projet est de montrer les causes réelles du réchauffement climatique. Terme qui de loin peut paraitre abstrait, mais qui lorsque l’étendue de glace fond sous ses pieds, prend tout son sens.

Les 70 membres du voyage ont été sélectionnés dans différents milieux socioprofessionnels. Ainsi, chefs d’entreprises, représentants de grosses compagnies, étudiants, militants, ont pu, main dans la main, ou plutôt moufle dans le moufle, participer à cette extraordinaire aventure.

Chaque acteur devient alors témoin. Théo représente la jeune génération, il est le plus jeune de l’expédition. Ce n’est pas un hasard s’il s’est engagé, corps et âme, dans ce projet. C’est avant tout l’histoire d’un passionné qui veut « apporter sa pierre à l’édifice ». Son désir est de rendre visible ce que les mots n’ont pas la force de transmettre. Il n’a pas été facile pour Théo de réunir les 20 000€ nécessaires à cette folle échappée. Mais, passion appelle obstination et c’est ainsi que son rêve a pu se réaliser.

« J’écoutais plus que je ne parlais ». Voila comment résume-t-il son apprentissage. Désormais de retour sur la terre « ferme », il aimerait « intégrer la question de l’environnement dans la société ». Et Théo est déterminé, « pour la première fois dans notre histoire, l’occasion d’apporter un changement n’a jamais été aussi importante et alarmante. Vous, moi, tout le monde est concerné, ce n’est qu’une question de volonté ».

 

Yoann Solirenne