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Abdullakh Anzorov, qui a décapité Samuel Paty, professeur d’histoire-géographie le vendredi 16 octobre a fait un passage à Toulouse en 2018. A cette époque, le terroriste avait pratiqué la lutte dans un club de la Ville rose.
Selon le Parisien qui a sorti l’information, comme beaucoup de Tchétchènes, Abdullakh Anzorov était féru de lutte, sport national par excellence dans son pays. Le terroriste avait fait partie en 2018 d’un club basé à Léo Lagrange. Une structure qui avait défrayée la chronique après des soupçons de radicalisation au sein du club.
En 2018, un reportage de France 2 sur la radicalisation dans les clubs sportifs avait mis en lumière certaines pratiques tendancieuses. L’équipe de télé s’était rendu notamment à Toulouse, où le fameux club de lutte était sous la surveillance des services de renseignement pour des soupçons de radicalisation.
A l’époque, le Maire de Toulouse, Jean-Luc Moudenc avait prévenu la préfecture sur de possibles dérives au sein de cette structure. En mai 2018, les services de l’Etat ont contrôlé le club de lutte. Aucun problème n’a été constaté à ce moment là, hormis un manque de mixité.
Pierre-Jean Gonzalez
