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Toulouse verra ses bars fermer à 22 heures d’ici le lundi 28 septembre. A Marseille, les restrictions sont encore plus radicales avec une fermeture totale de ce type d’établissement au moins pour 15 jours.
Dans la Ville rose la décision d’Olivier Véran a été reçue comme un coup de massue dans les bars et les restaurants, comme par exemple du côté des Carmes ou les patrons et les employés sont à nouveau « plongés dans le doute ».
Comme sur la Canebière, les salariés du secteur ne comprennent pas un tel « acharnement » car pour eux, les gestes barrières sont respectés et que les clients « sont moins serrés comme des sardines », que dans le métro toulousain, par exemple.
L’objectif du gouvernement serait donc de casser la propagation du virus dans ces lieux car ils « brassent une population nombreuse » et en raison d’une « baisse de la vigilance liée à la consommation d’alcool ».
En attendant des effets positifs et des chiffres sur ces incidences, les villes classées en « zone alerte renforcée » telles que Toulouse, Montpellier Paris, Bordeaux, Lyon, Nice, Lille, Toulouse, Saint-Étienne, Rennes, Rouen, et Grenoble seront dans l’obligation d’appliquer cette fermeture anticipée.
D’autres mesures vont entrer en vigueur à Toulouse :
-Les rassemblements seront limités à 10 personnes dans l’espace public
-La fermeture des salles de sport et des gymnases
-Les visites en Ehpad se feront sur rendez-vous.
-Le télétravail doit être favorisé dès que possible
-L’abaissement de la jauge des rassemblements à 1000 personnes
La liste des communes en « zone alerte renforcée » sera publiée chaque semaine par le ministère de la santé.
Pierre-Jean Gonzalez
