La dégradation des conditions de cohabitation entre l’élevage et l’ours vient de connaitre un nouvel épisode marquant cette semaine en Ariège. Après une attaque du plantigrade sur un troupeau au col d’Escots, le maire d’Ustou a décidé d’interdire la randonnée sur une portion du massif communal invoquant un danger pour l’homme.
Signe de la tension qui règne dans les Pyrénées autour de la présence de l’ours, un plantigrade a été tué par balles en juin à Ustou. C’est le deuxième ours, après Cachou en avril dernier, retrouvé mort cette année en Ariège. L’enquête est toujours en cours.
Cette dernière intrusion au plus près d’un troupeau au col d’Escots vient de réanimer une fois de plus la bataille entre les pro-ours et les défenseurs du pastoralisme. La bergère présente sur les lieux de la dernière attaque a eu la « peur de sa vie » et depuis des voix se sont élevés dans les 2 camps.
La préfecture de l’Ariège a récemment autorisé par arrêté la technique de l’effarouchement renforcé des ours. Elle veut désormais aller plus loin en déclenchant le protocole « ours à problème », ouvrant au renforcement des moyens face aux prédateurs.
Pour les pro-ours » Il ne sert donc à rien de s’acharner à taper sur les ours comme s’y emploie avec zèle la Préfète de l’Ariège. Ce n’est pas l’ours qui pose problème à Ustou, mais le mode de pastoralisme que promeuvent le groupement pastoral et le Maire » ont déclaré les associations FERUS et Pays de l’Ours-Adet.
Pierre-Jean Gonzalez
