Toulouse honore les anciens combattants d’Algérie

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La FNAC a commémoré ce lundi le 50e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. Photo / CTILa FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie, Maroc et Tunisie) a commémoré ce lundi le 50e anniversaire du cessez-le-feu en Algérie. Guy Darmanin, président départemental et national de la FNACA et ancien combattant de la guerre d’Algérie, a donné un discours en cet honneur.


Après une cérémonie à la cathédrale Saint-Etienne, le cortège, d’environ 200 personnes, s’est dirigé vers le monument élevé à la gloire des anciens combattants de la Haute-Garonne. C’est à 10h qu’a débuté le discours de Guy Darmanin, après avoir observé une minute de silence « pour toutes les victimes civiles de ce conflit ». « Longtemps attendu, les accords d’Evian ont été acclamés dans le monde et ont mis fin à la colonisation en Algérie », déclare-t-il. Cette date du 19 mars 1962 a donc mis un point final à 10 années de guerre en Afrique du Nord. C’est une « irremplaçable leçon d’histoire pour les jeunes générations », pour que personne n’oublie les « 30 000 frères d’armes morts pour la France qui ont accompli leur devoir de citoyen français ». Cette guerre a laissé « des plaies et des cicatrices indélébiles ».  En s’adressant aux jeunes, Guy Darmanin exprime que « la paix est un bien inestimable, et qu’ensemble nous pouvons faire évoluer le monde et les mentalités ». En souvenir des compatriotes disparus, des gerbes de fleurs sont déposées sous le monument. « Nous prônons la paix dans le monde », c’est sur ces mots que se termine cette commémoration.

 

« Cette date représente un message d’espoir et de paix »

Un ancien combattant, qui a voulu rester anonyme, raconte comment cette guerre l’a profondément marqué. « J’ai quitté ma famille pour partir en Algérie », confie-t-il les larmes aux yeux. « Cette date est un moyen de faire passer un message de paix aux nouvelles générations et d’honorer ceux qui sont tombés au combat pour la France ». Cette homme, âgé de 81 ans, n’oublie pas les massacres perpétrés par le FLN (Front de Libération Nationale) qui ont fait énormément de victime après les accords d’Evian.

 

Charles Monnet