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Une prime, dont le montant varie en fonction des départements, sera attribuée aux soignants. Cette différence fait polémique.
Le décret qui valide l’attribution d’une prime aux soignants est paru vendredi 15 mai. Cette prime désocialisée et défiscalisée sera distribuée fin mai ou courant juin. Dans les 40 départements les plus touchés par l’épidémie, la prime sera de 1500 euros. Dans les 61 autres, elle sera de 500 euros.
Seule exception pour 79 hôpitaux “en première ligne” où des malades atteints du Covid-19 ont été pris en charge. Ils bénéficieront de la prime de 1500 € qui ne pourra cependant être attribuée qu’à 40% des effectifs selon les quotas. En Occitanie, les CHU de Toulouse, Auch et Rodez figurent dans la liste.
Une différence qui suscite l’incompréhension
Les disparités des primes Covid octroyées aux personnels soignants fait polémique. Dans le Tarn – département appartenant au second groupe – l’Union Syndicale Départementale Santé et Action Sociale CGT ont dénoncé dans une lettre ouverte aux différents responsables politiques une “usine à gaz créatrice d’inégalités insupportables”, écartant “de fait une grande partie des professionnels de la santé et de l’action sociale publics et privés pourtant tous mobilisés depuis le début de la gestion de la pandémie”, indique France 3.
Une prime pour les enseignants
Outre les soignants, les fonctionnaires impliqués pendant le confinement bénéficieront également d’une prime confirmée par le ministère de l’Éducation. Les académies détermineront qui profitera de cette prime. Cette dernière, qui varie de 300 à 1000 euros, concerne majoritairement les enseignants.
Lisa hervé
