Occitanie. La pollution de l’air au dioxyde d’azote en baisse dans la région

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Occitanie. La pollution de l’air au dioxyde d’azote en baisse dans la région  Illustration : Toulouse Infos
Occitanie. La pollution de l’air au dioxyde d’azote en baisse dans la région
Illustration : Toulouse Infos

Atmo Occitanie a révélé son nouveau compte-rendu sur la qualité de l’air dans la région lundi 27 avril 2020. D’après les observations du réseau, les impacts des polluants varient.

Pour constituer son bilan, Atmo s’est appuyé sur les données relevées pendant le confinement (semaine 12 à 16). Le réseau les a ensuite comparées à celles des trois années précédentes, dite situation normale, sur la même période. Dans ce bilan figure aussi un zoom territorial sur l’évolution des baisses observées pour le dioxyde d’azote. Voici les constats de l’Atmo.

Des diminutions de concentrations en dioxyde d’azote (NO2)

Une baisse de concentrations de NO2 mesurées en moyenne de l’ordre des 60 % est constatée depuis le début du confinement par rapport aux années précédentes sur les grands axes routiers de Toulouse, Montpellier et Nîmes.

Même constat en situation de fond, c’est à dire dans un environnement non exposé à des sources directes de pollution. L’écart le plus important s’opère à Toulouse avec 57% de diminution.

Des concentrations de dioxyde d’azote toujours faibles

En Occitanie, les mesures de confinement ont eu un impact important sur les concentrations de dioxyde d’azote. La première semaine de confinement, les concentrations ont baissé d’environ 50% autour des grands axes routiers et de 35% dans les centres urbains. Les semaines suivantes, cette diminution s’est amplifiée avec des baisses de 50 à 60% sur l’ensemble de la région.

Des concentrations en particules fines (PM2,5) plus élevées

Sur la période du confinement, les concentrations de particules fines sont plus élevées que les années précédentes dans les grands centres urbains de la région.

Cette différence peut s’expliquer par plusieurs éléments : les conditions météorologiques favorables à ces particules, la présence de particules désertiques dans l’air ou encore la contribution des sources locales plus importantes dues au confinement.

Cependant, la diminution de l’activité n’a eu, à ce jour, aucun effet sur les concentrations d’ozone en région Occitanie.

 

Lisa Hervé