Une équipe de chercheurs toulousains démontre le lien entre obésité et cancer

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Une équipe de chercheurs toulousains démontre le lien entre obésité et cancer
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Une équipe de l’institut de pharmacologie de l’université Toulouse, dirigée par Paul Sabatier et le CNES, ont publié une étude dans la revue scientifique The Embo, démontrant que les cellules graisseuses peuvent être un facteur aggravant pour le cancer. Cette corrélation était le sujet d’une discussion, en fin d’année dernière, dans le cadre d’un Rendez-vous Recherche organisé par la Fondation ARC pour la recherche sur le cancer.

La solution pour perdre du poids

Alors que les études scientifiques démontrent le lien entre l’obésité et le cancer, il est important, avant tout, de chercher une solution pour ne pas tomber dans l’obésité. Pour perdre du poids, une seule solution garantie des résultats : manger moins (et mieux) et faire du sport. Malgré la prise de poids gagnée en muscles, vous éliminerez complètement le risque d’obésité. Et si vous désirez vraiment mettre toutes les chances de votre côté, vous pouvez aussi utiliser un brûleur de graisse.

Qu’est-ce-qu’un brûleur de graisse ? C’est des compléments alimentaires dont le but est d’accélérer le métabolisme de base. Ils favorisent ainsi le déstockage calorique et agissent pour activer la lipolyse dans les adipocytes, ce qui résulte en fonte de la graisse stockée. En complément au sport, c’est une bonne solution pour perdre du poids.

Les Rendez-vous Recherche organisés par la Fondation ARC

Créés il y a deux ans, ces rendez-vous ont pour but d’aborder les principales questions de la recherche en cancérologie. Dans la salle en décembre dernier, trois spécialistes toulousains ont présenté leurs dernières découvertes, qui permettent d’affirmer le lien entre le cancer et l’obésité.

La professeure Catherine Muller, directrice de l’Équipe « Microenvironnement, Cancer et Adipocytes » de l’Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale (IPBS) à Toulouse, fût la première à prendre la parole. Elle en a profité pour rappeler que le risque de développer un cancer de l’utérus est 3,5 fois plus élevé pour les personnes en situation d’obésité. Mais ce n’est pas le seul cancer dont il est question. L’obésité est aussi responsable d’une augmentation du risque de survenue dans les cas de cancers de l’œsophage, du pancréas, du côlon, du rectum, du sein (après la ménopause) et du rein.

Bien que le mécanisme précis pouvant expliquer la corrélation n’est pas encore connu, l’équipe a expliqué que les cellules cancéreuses se nourrissent des acides gras que produisent les adipocytes (cellules graisseuses) et qu’ils émettent des signaux inflammatoires qui participent à la croissance de la tumeur et favorisent sa dissémination locale. Assez pour justifier un retour à la salle de sport, non ?

 

La rédaction