Toulouse. Les femmes scientifiques à l’honneur au Quai des savoirs

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Toulouse. Les femmes scientifiques à l'honneur au Quai des savoirs Cville de Toulouse
Toulouse. Les femmes scientifiques à l’honneur au Quai des savoirs
Cville de Toulouse

Le 8 mars 2020, à l’occasion de la journée internationale des droits des femmes et pour la seconde année, le Quai des Savoirs, le CNRS, l’Université Fédérale de Toulouse, le Club de la presse Occitanie et les associations Wikimédia France, Femmes & Sciences, Maths en scène et les Sans pagEs, mettent en lumière les femmes scientifiques.

Contemporaines et historiques, dépossédées de leurs travaux de recherche. Cette minimisation systématique de la contribution des femmes à la recherche porte un nom : c’est l’effet Matilda.

Alors que les femmes représentent environ 50% des effectifs dans la filière scientifique du baccalauréat, on ne trouve que 35% de chercheuses, lesquelles ne sont plus que 11% dans les hauts postes académiques. À peine 3% des prix Nobel scientifiques ont été attribués à des femmes depuis leur création en 1901.

L’effet Matilda

Alors, les femmes et les sciences, ça fait deux ? Sinon, comment expliquer les causes de cette sous-représentation des femmes dans le monde scientifique ou les métiers techniques ? L’une des explications réside dans l’effet Matilda, nommé ainsi en 1993 par l’historienne des sciences, Margaret Rossiter, en référence à la militante féministe Matilda Joslyn Gage.

Matilda avait remarqué, dès le 19e siècle, que les pensées intellectuelles des femmes étaient souvent attribuées à des hommes. L’effet Matilda désigne donc l’occultation, le déni, le vol ou la minimisation de la contribution des femmes à la recherche et à d’importantes découvertes trop souvent attribuées à des collègues masculins.

Le 8 mars au Quai des savoirs : Femme, scientifique et reconnue, c’est possible !

 

La rédaction