Fini les soldes, bonjour les promotions

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Les soldes sont finis mais les promotions et rabais n’ont pas disparu des vitrines. Photo / CTI

Les soldes sont finis depuis une semaine. Pourtant, devant les boutiques du centre de Toulouse, les promotions et rabais n’ont pas disparu des vitrines. Un pantalon à 12 euros ou une jupe à 15, c’est encore possible. Bilan des soldes ? Le stock ne s’est pas vraiment écoulé malgré les prix cassés.


« Grande braderie », « – 50% », « tout à 5 € »… Les vitrines toulousaines sont bardées de promotions. Pourtant, les soldes sont finis depuis mardi dernier. A l’heure du bilan, les commerçants regrettent surtout le stock qu’ils n’ont pas écoulé durant les cinq dernières semaines. Alors, les soldes, « c’était mieux avant » ?

« Cette année, c’est très décevant. Les clients ont vraiment moins de budget pour les ‘fringues’. Pourtant, dans la boutique, j’ai des chaussures à 10 ou 15 euros mais c’est encore trop pour certains » explique-t-on chez New Casting, une boutique rue Saint Rome.

Dans les rues marchandes de l’hyper centre, c’est la même rengaine, « perte du pouvoir d’achat », « budget serré », « moins bien que l’an dernier ». Chaussures, vêtements, sacs à main ou encore bijoux fantaisie ne sont plus une priorité pour les Toulousains.

Chez certains vendeurs de prêt à porter, on voit les choses plus positivement. « Les deux premières semaines ont été bonnes mais ensuite, ça a réellement baissé » d’après un gérant, rue Saint Rome. De l’autre côté de la rue Alsace Lorraine, les gérants semblent plus enthousiastes. « Mon chiffre d’affaire a vraiment augmenté pendant les soldes. J’ai vu beaucoup plus de clients alors que pendant les fêtes, ça a été plutôt calme » se réjouit-on au magasin de chaussures Seu Snail.

 

Les avis divergent sur le coup de froid

Pour expliquer la baisse de fréquentation, certains ont des explications très sophistiquées. « De toute façon, les années de présidentielles, les gens restent prudents. Ils attendent de voir comment tourne la situation politique » indique un vendeur.

Pour ce qui est du grand froid qui a gelé Toulouse en février, les avis divergent. Les « ça nous a pas aidé, les acheteurs s’enferment chez eux » contrebalancent les « il y a plus d’achat d’habits ou de chaussures chaudes ». Entre deux rafales de vent, les clients entrent au compte-goutte dans les boutiques, pour profiter des derniers « coups de balais ».

 

Pauline Amiel