Toulouse. Une crèche vivante interrompue par des manifestants

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Toulouse. Une crèche vivante interrompue par des manifestants
Toulouse. Une crèche vivante interrompue par des manifestants

Samedi après-midi se tenait une représentation de noël sur la place Saint-Georges, dans le centre-ville de Toulouse. Une cinquantaine de manifestants sont venus perturber la tenue de la crèche vivante en proférant des insultes et en montant sur scène.

C’est aux cris de « stop aux fachos » que plusieurs dizaines de manifestants sont venus troubler la représentation d’une crèche vivante dans le centre-ville toulousain ce samedi après-midi. Organisée par l’association Vivre Noël Autrement depuis 7 ans, la scène de la naissance de Jesus rassemblait une centaine de bénévoles, adultes et enfants.

Aux alentours de 15 heures, un groupe de manifestants est venu perturber les animations proposées au public, notamment une chorale, en montant sur la scène de façon intempestive pour crier « stop aux fachos ».

Les importuns ont rapidement été mis hors de la scène. Une fois le calme revenu sur la place Saint-Georges, la représentation a pu reprendre, avant une nouvelle perturbation vers 17 heures, rapporte la dépêche du Midi. La cinquantaine de manifestants est revenue, regroupée sur les murettes entourant la place.

Les trouble-fêtes sont ensuite remontés sur scène, en vociférant à l’encontre des forces de l’ordre, « des flics, des fachos. Nous on est les anticapitalistes ». Après avoir cherché une confrontation avec les bénévoles, la crèche vivante a été contrainte d’être stoppée de manière définitive. Le spectacle devait encore accueillir une succession de chorales pour se clôturer vers 18 heures. L’âne et les moutons sont repartis dans leur ferme, et le public déçu.

L’archevêque de Toulouse réagit

L’archevêque de Toulouse, Mgr Le Gall a tenu à réagir à cette interruption dans un communiqué  » En tant qu’Archevêque de Toulouse, je déplore que le simple rappel de la naissance de Jésus et des valeurs qu’elle véhicule (accueil de l’étranger, annonce de la Paix et signe d’une tendresse dont nous avons tous besoin) ne soit plus respectée dans notre pays et suscite même des actes de violences verbales et physiques de ceux qui s’érigent comme défenseurs de la liberté. J’invite chacun à défendre pacifiquement la liberté d’expression ainsi qu’à respecter l’histoire et les traditions de notre pays ».

 

Raphaël Crabos