La FCPE 31 en faveur d’une politique de gratuité des livres scolaires

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2 400 signatures ont été récoltées. Photo / CTI archivesDepuis fin décembre, la FCPE 31 (Fédération des conseils de parents d’élèves) se mobilise contre le principe de semi-gratuité des livres scolaires mise en place en 2004 par le Conseil Régional pour le Secondaire. Une pétition circule. Pour l’instant, 2 400 signatures ont été recueillies.

 

Fin novembre, la FCPE 31 a été informée du vote futur de l’orientation budgétaire du Conseil Régional pour 2012. Le budget 2012 prévoit une grille d’aide allouant un montant aux familles pour l’achat des livres scolaires du Secondaire. Celui-ci est établi en fonction du revenu des parents. Soit 100€ maximum pour un élève de Seconde et 160€ pour un élève de Terminale. La FCPE estime que ce n’est pas assez. Le 21 décembre, soit un jour avant le vote, la fédération est allée rencontrer le président du Conseil Régional, Martin Malvy, pour se faire entendre. Suite à cela, la grille a été revalorisée. Le montant maximum est passé à 130€ pour un Seconde par exemple.

Mais pour la fédération, le cœur du problème n’est pas là. Selon elle, cette politique d’aide remet en cause le principe d’égalité et de gratuité du système scolaire. « Nous sommes opposés à cette aide car ça introduit une politique sociale dans l’éducation, or le système éducatif doit être le même pour tous », déclare Hélène Rouche, présidente de la FCPE 31. « Ce que nous demandons c’est la gratuité totale des livres ». Cet argument a été exposé lors de leur réception au Conseil Régional mais n’a pas été entendu. « Malvy campe sur ses positions, il ne veut pas revenir sur la semi-gratuité », s’indigne Hélène Rouche. Depuis 2004, la région prend en charge une partie en allouant une aide forfaitaire aux familles. Pour compléter, la FCPE a créée une bourse aux livres permettant le rachat de livres d’occasion. Logiquement, le cout des dépenses pour les familles devrait être relativement faible si on ne prend pas en considération les changements dans les programmes scolaires qui obligent à acheter des livres neufs.

Pour protester contre la semi-gratuité, une pétition a été lancée fin décembre. Pour l’instant, 2 400 signatures ont été récoltées. Un bon début selon Hélène Rouche.

 

Angela Koslowski