Photo gouvernement.fr
Suite aux annonces du premier ministre sur la réforme des retraites ce mercredi, les syndicats ont annoncé qu’ils étaient en désaccord avec le contenu dévoilé par le gouvernement.
Pour la CGT il est primordial de renforcer la grève et l’organisation syndicale vient de trouver un allié de taille avec la CFDT que l’on voyait plutôt pencher du côté du premier ministre.
Pourtant, Laurent Berger, le leader de la CFDT a déclaré suite aux propos, d’Edouard Philippe que « la ligne rouge était franchie », notamment à propos de l’âge d’équilibre fixé à 64 ans par le gouvernement.
Finalement, le gouvernement a décidé que la réforme ne s’appliquerait qu’aux personnes nées après 1975. Pour ceux qui rentreront sur le marché du travail en 2022, ils seront concernés par la réforme.
Un âge pivot à 64 ans avec un système de bonus ou malus sera mis en place. Cela va donc inciter les Français à travailler plus longtemps. La valeur du point d’indice sera garantie, ce sont les partenaires sociaux qui décideront de son évolution.
Le gouvernement a voulu aussi rassurer les enseignants, leur niveau de retraite sera sanctuarisé. Les gendarmes, les policiers et les pompiers gardent leur dérogation d’âge de leur côté.
Nouvelle mobilisation à Toulouse
En attendant, de nouvelles actions en région sont prévues pour demain jeudi 12 décembre par les syndicats avec une manifestation qui se tiendra à 14 heures à Saint-Cyprien pour Toulouse.
Sur les rails, le mouvement a été autant suivi à la SNCF que la veille ce mercredi. 16 % des cheminots étaient en grève, notamment des conducteurs de trains.
Pour ce jeudi 12 décembre, pas d’amélioration notable avec toujours 4 TER sur 10 au programme. Au niveau national, la SNCF annonce déja un TGV sur 4.
Dans les airs en revanche, les passagers ont pu prendre leurs vols sans encombre à l’aéroport de Toulouse-Blagnac.
Pierre-Jean Gonzalez
