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André Daguin nous a quitté le 3 décembre dernier dans sa demeure d’Auch. Le chef étoilé a porté haut les saveurs gasconnes en les exportant partout dans le monde. Pour beaucoup, il était « l’inventeur » de l’inimitable magret de canard.
Un dernier hommage a été rendu à André Daguin ce lundi 9 décembre dans l’après-midi à Auch, dans le Gers. Le chef étoilé de l’hôtel de France est décédé le 3 décembre dernier d’un cancer du pancréas dans son domicile, à deux pas de l’Hôtel de France, où 3 générations de Daguin se sont succédées jusqu’en 1997. Dans une cathédrale Sainte-Marie pleine à craquer, nombreux sont les personnalités et les anonymes venus faire un dernier adieu au célèbre cuisinier gascon.
Jean-Pierre Raffarin, Philippe Martin et Michel Guérard ont prononcé tour à tour l’éloge funèbre de leur ami. L’ex-Premier ministre lui avait décerné les insignes de commandeur de la Légion d’honneur. De son côté, le président du CD 32 a pris la parole en tant qu’ami proche d’André Daguin et représentant du Département du Gers. Quant au chef trois fois étoilé des « Prés d’Eugénie », Michel Guérard a témoigné de l’admiration qu’il a suscité pour toute une profession.
Pendant ses années de service, le Gersois a magnifié les produits du terroir, les rendant célèbres partout en France et dans le monde. Avec lui, il faisait bon vivre et manger en Gascogne, terre bénie pour la culture et l’élevage. Avec talent et un travail acharné, il plaça Auch et l’hôtel de France sur la carte du monde. André Daguin avait donné ses lettres de noblesse au magret de canard. Pour beaucoup, il était « l’inventeur » de l’inimitable filet de viande.
Raphaël Crabos
