Toulouse. La vidéo de l’interpellation d’une jeune femme fait polémique

1297
Toulouse. La vidéo de l'interpellation d'une jeune femme fait polémique
Toulouse. La vidéo de l’interpellation d’une jeune femme fait polémique

En marge du 56ème acte des Gilets jaunes, un commissaire de police a été filmé alors qu’il interpellait une jeune femme. Pour la maîtriser, le cadre de la Police nationale lui assène un coup de pied dans les chevilles avant de la plaquer au sol.

La vidéo a fait le tour des réseaux sociaux et relance la polémique sur les violences policières dénoncées depuis maintenant un an par les Gilets jaunes. Enregistrée samedi en fin de journée dans le centre-ville toulousain, la vidéo a été tournée par un étudiant qui suivait la manifestation.

La scène se déroule peu avant 18h30 au niveau de la place Jeanne-d’Arc, sur un trottoir en face des stations de bus. La manifestation était en train de se terminer. C’est à ce moment que la jeune femme aurait crié « C’est beau la démocratie en France » aux forces de l’ordre.

Les méthodes policières en question

Sur cette vidéo, on y voit un commissaire de police portant l’écharpe tricolore et un mégaphone – équipement nécessaire pour effectuer les sommations – donner un coup de pied au niveau des chevilles d’une jeune femme pour la plaquer au sol. Sur ces quelques images, la manifestante proteste oralement contre les forces de l’ordre sans violence physique apparente.

C’est là que le commissaire de police lui assène un coup de pied pour la faire chuter. La jeune femme est maîtrisée puis emmenée contre un mur pour être interpellée. Elle aurait ensuite été placée en garde à vue samedi soir selon la dépêche pour attroupement malgré l’ordre de dispersion et pour rébellion.

Dans un communiqué publié par la préfecture, celle-ci rappelle que 2 manifestations, dont une non déclarée, se sont déroulées dans le centre de la Ville rose ce samedi 7 décembre. 7 personnes ont été placées en garde à vue pour participation à un attroupement, outrage ou violence envers personne dépositaire de l’autorité publique, rébellion, ou dissimulation de visages. Un policer a également été légèrement blessé, et quelques dégradations sont à noter.

 

Raphaël Crabos